
L'action Accor a perdu 11% entre le 24 février et le 1er mars. (© DR)
La guerre russo-ukrainienne est un nouveau coup dur pour un secteur qui tente de se relever de la crise sanitaire.
Après la pandémie, le secteur fait face à une nouvelle menace : le conflit russo-ukrainien avec son lot de répercussions sur toute l’industrie touristique.
Globalement, face à une guerre, les populations des pays impliqués directement ou indirectement ne pensent plus vraiment au voyage ou aux loisirs et tendent à réduire leurs dépenses.
Accor a décroché en Bourse pour repasser sous le seuil des 30 euros malgré la publication de résultats annuels en progrès.
Trigano et Pierre & Vacances pourraient en profiterLe numéro un européen de l’hôtellerie a relativisé l’impact de la crise ukrainienne sur son activité.
Accor ne détient que 7 hôtels en Ukraine et 55 établissements en Russie. C’est peu comparé aux 777.714 établissements que le groupe détient dans le monde.
Dans le transport aérien, la persistance d’incertitudes géopolitiques est susceptible de freiner une reprise déjà fragile du trafic, notamment dans le long-courrier. Une compagnie comme Air France-KLM devrait aussi être affectée par l’envolée du pétrole, en dépit de couvertures partielles sur le carburant.
L’industrie touristique se prépare à des mois difficiles mais les sociétés qui vont jouer la carte de la proximité pourraient tirer leur épingle du jeu, à l’instar du leader des résidences de vacances Pierre & Vacances et du
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